titre à changer
Les principales sources d’énergie renouvelable
Il ne fait plus de doute que l’utilisation des énergies fossiles porte atteinte à l’environnement : leur combustion contribue massivement au réchauffement climatique et leur exploitation impacte lourdement les écosystèmes, sans compter les aléas liés à la production et aux enjeux géopolitiques mondiaux.
Pour ce qui concerne l’énergie nucléaire, si elle n’intervient que faiblement dans le réchauffement climatique, elle soulève des préoccupations écologiques importantes (sécurité, déchets, etc.)
De l’information sur les autres ressources ci-dessous :
Dans un département fortement engagé comme les Hautes-Alpes, historiquement « terre d’énergie », les énergies renouvelables constituent une alternative importante et orientent les acteurs du tourisme vers des choix plus durables.
Vous trouverez ici un ensemble d’informations générales sur chacun des grands modes de production d’énergie renouvelable.
Le solaire
L’hydroélectricité
L’éolien
Le bois énergie
L’hydrogène
Le rapport du Cerema sur les énergies renouvelables en montagne lien vers lettre du milieu montagnard de janvier 2014 attention plusieurs liens ne fonctionnent pas exemple les 2 liens du fichier cliquable en page 1, 5 voir article plus récents ?
Dossier FFCAM – Energie renouvelable en montagne même lien que le rapport du CEREMA – lien vers lettre du milieu montagnard de janvier 2014 attention plusieurs liens ne fonctionnent pas exemple les 2 liens du fichier cliquable en page 1, 5 voir article plus récents ?
Les montagnes et la transition énergétique lien vers UICN datant d’octobre 2013 voir article plus récents ?
L’énergie dans les zones de montagne lien vers site EUROMONTANA ne fonctionne pas « erreur 404 »
Le solaire
pictogramme non enregistré FNCCR
L’ensoleillement constitue une richesse naturelle importante en montagne, où l’énergie reçue peut parfois dépasser 1 700 kWh / m² / an, notamment dans les Alpes.
L’utilisation de cette énergie solaire permet de diminuer les rejets dans l’atmosphère de gaz carbonique, principal responsable de l’effet de serre.
Les deux formes du solaire sont :
le solaire thermique qui capte la chaleur du soleil (chauffage et eau chaude sanitaire),
le solaire photovoltaïque, qui transforme directement le rayonnement du soleil en électricité grâce à des panneaux formés de cellules de semi-conducteurs
image non enregistrée datant de 2012 – voir image + récente ?
En savoir plus :
Lien ADEME : Le solaire photovoltaïque
Lien ADEME – Le solaire thermique
Le solaire photovoltaïque et thermique
La revue des énergies renouvelables et des solutions alternatives
Le photovoltaïque en site isolé le lien ne fonctionne pas
Lien vers le site Photovoltaïque.info
Principe des sites isolés le lien ne fonctionne pas
Le solaire thermique individuel
Les dispositifs d’utilisation peuvent être passifs (architecture bioclimatique) ou actifs.
Des capteurs solaires (au sol ou en toiture/façade) transforment le rayonnement solaire en chaleur utilisable pour chauffer l’eau ou pour alimenter des installations de chauffage.
Le fonctionnement le plus répandu constitue à chauffer un fluide caloporteur, chauffant à son tour de l’eau pour alimenter une chaudière à vapeur.
image non enregistrée – voir si image toujours d’actualité ?
Il existe deux types de systèmes en matière de photovoltaïque :
Les systèmes raccordés : Les panneaux photovoltaïques sont directement raccordés au réseau, l’électricité est alors revendue au distributeur concerné en fonction de la consommation du producteur
Les systèmes autonomes (site isolés) : lorsque les sites ne peuvent être reliés au réseau public de distribution car il est techniquement trop complexe d’étendre le réseau jusqu’à eux ou parce que le coût d’une telle opération n’est pas justifié par rapport à d’autres solutions existantes.
Dans ce cas, les panneaux photovoltaïques ne sont pas reliés au réseau et la production est consommée sur place. Cette installation est typique des refuges de montagne.
Les grands principes de fonctionnement d’une centrale photovoltaïque
Une centrale solaire photovoltaïque est constituée de plusieurs modules la plupart du temps installés en toiture. Ces modules comportent eux-mêmes plusieurs cellules photovoltaïques.
La lumière du soleil atteint les capteurs solaires, ce qui crée un champ électrique.Le flux électrique ainsi produit se transmet entre les cellules par des fils métalliques, pour atteindre les bornes des panneaux photovoltaïques.
Un onduleur installé entre les panneaux photovoltaïques et le réseau électrique convertit le courant continu en courant alternatif utilisable sur le réseau.
L’électricité est consommée sur place dans la plupart des cas puisque les refuges sont généralement éloignés du réseau électrique. C’est un système d’autant plus intéressant en montagne que l’ensoleillement peut être important et que la neige peut contribuer, par la réflexion, à augmenter la production.
Une installation photovoltaïque est prévue pour durer 40 à 50 ans.
L’installation en site isolé :
Il faut y ajouter plusieurs éléments pour composer une installation photovoltaïque autonome.
L’énergie qui est produite par les panneaux photovoltaïques est stockée dans des batteries et peut ensuite être utilisée pour alimenter tout type d’appareil électrique fonctionnant en 12V, 24V ou 220V.
image non enregistrée – voir si image toujours d’actualité ?
Les principaux avantages des panneaux photovoltaïques sont :
leur modularité,
la valorisation de surfaces non utilisées (toiture),
le peu de maintenance qu’ils exigent.
Les principales contraintes et limites sont :
l’intermittence, ce qui peut conduire à surdimensionner les capteurs en fonction des besoins ;
un coût qui peut être élevé mais qui bénéficie de subventions possibles ;
le recyclage des onduleurs bien que leur durée de vie dépasse désormais 20 ans ;
l’intégration en toiture reste une étape délicate, notamment en site protégé.
L’hydroélectricité
L’énergie hydraulique permet de fabriquer de l’électricité grâce à la force de l’eau. Cette force dépend de la hauteur de la chute d’eau et/ou du débit.
Les montagnes constituent un gisement d’électricité important, avec leurs pentes, les précipitations qui augmentent avec l’altitude et des réserves d’eau sous forme de neige et de glace.
On distingue la grande hydroélectricité (les grands barrages) et la petite hydroélectricité qui intéresse les refuges et les sites isolés.
Si les petites centrales ont des impacts de moindre sévérité, il ne faut pas négliger leurs impacts sur les écosystèmes en amont et en aval des ouvrages.
En effet, le sujet soulève parfois de nombreux enjeux en raison de ses répercussions importantes sur la biodiversité et les écosystèmes des territoires de montagne.
C’est pour cela qu’une réglementation rigoureuse existe, avec notamment l’obligation de délivrer, en aval de chaque prise d’eau, un débit réservé qui garantit la pérennité des espèces qui y étaient présentes avant tout aménagement.
Cette réglementation a récemment été allégée dans les Hautes-Alpes grâce à une forte mobilisation de la Préfecture.
pictogramme non enregistré FNCCR
En savoir plus :
Une filière d’une grande diversité
Syndicat national de la petite hydroélectricité
Le mini, micro et pico hydraulique
L’éolien
pictogramme non enregistré FNCCR
La vitesse moyenne du vent sur l’année est de 5,5 m/s en France, avec de nombreuses disparités.
Les massifs montagneux se situent majoritairement dans les zones où les vitesses de vent sont assez faibles, mais l’effet de relief peut engendrer des zones à plus fort potentiel.
L’énergie éolienne a longtemps été utilisée pour pomper de l’eau, notamment pour les troupeaux.
Aujourd’hui, on installe des éoliennes principalement pour produire de l’électricité à partir de petits modèles adaptés aux besoins des refuges et des particuliers.
Le petit et micro éolien concerne des éoliennes dont les puissances peuvent varier de 100 W à 36 kW, pour des hauteurs de 5 à 35 m.
L’utilisation en est préconisée dans des zones non connectées au réseau, en complément de panneaux photovoltaïques et de batteries de stockage.
En savoir plus :
Un chalet à énergie positive en Haut-Oisons, avec un mix énergétique hydroélectrique, photovoltaïque et éolien
Une éolienne pour le refuge du Font Turbat
Une éolienne pour le refuge du Font Turbat – Article du Dauphiné libéré
Le refuge de Chamoissière dans les Hautes-Alpes
Le bois énergie
Le bois représente 40 % des énergies renouvelables produites en France, soit 9 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep).
La dénomination « bois-énergie » désigne l’utilisation du bois comme combustible pour produire de la chaleur, de l’électricité ou du biocarburant de 2e génération après transformation.
Il existe trois formes principales de bois-énergie :
la bûche ou rondin (35 millions de tonnes /an) ;
la plaquette forestière ou industrielle (4 millions de tonnes /an);
les granulés (1 million de tonnes /an).
image non enregistré – toujours d’actualité ?
En savoir plus :
À plus de 2000 m d’altitude, FRANCENERGIES assure l’autonomie énergétique d’un refuge
La Vanoise convertit ses refuges aux énergies renouvelables
L’hydrogène
On a tendance à parler de l’hydrogène comme de l’énergie du futur. Pourtant, son usage est assez ancien dans l’industrie.
L’enjeu actuel réside dans la décarbonation de la production d’hydrogène. Des solutions existent aujourd’hui et peuvent être adaptées aux besoins des refuges de montagne.
L’hydrogène est un vecteur énergétique utilisé pour stocker de l’électricité. Cela permet de pallier la surproduction d’électricité renouvelable (solaire, hydroélectrique, éolienne) à certains moments et son insuffisance à d’autres.
Le procédé Power-To-Gas permet de convertir le surplus d’électricité produit par des sources non pilotables (soleil, vent) en hydrogène afin de le stocker pour une utilisation future.
En savoir plus :
Mise en place d’une pile à hydrogène au refuge du Col du Palet
Partir en montagne et dormir dans un refuge 100% autonome le lien ne fonctionne pas